L’identification visuelle des cryptogrammes sur les fonds est sommaire, sans analyse en laboratoires spécialisés.
Toutefois les produits biocides ont un large spectre d’efficacité. Le choix de la saison du traitement est essentiel : au plus l’échange cellulaire du végétal sera important, au plus le traitement s’étendra à l’ensemble de celui-ci. Les périodes de froid et de grandes chaleurs sèches seront à éviter, le traitement sera optimisé en l’absence de pluies abondantes durant 3 jours et ceci afin d’éviter la dilution des biocides dans l’eau de pluie. Le marché français de la décontamination est d’environ 30 millions de litres par an. Les solutions anti-cryptogames se partageant le marché :
• Les biocides à effet immédiat, à base d’hypochlorite de soude. Ils doivent impérativement être neutralisés à l’eau dans un délai très court. Ils n’ont pas d’effet préventif, mais uniquement curatif. Les produits à base d’hypochlorite de sodium constituent une source d’ions chlorures, potentiellement nuisibles pour les armatures du béton et sont évidemment déconseillés dans le cadre de la protection de l’environnement.
• Les biocides curatifs permettent de traiter ponctuellement et sans rémanence l’enracinement végétal. Un rinçage est impératif.
• Les biocides curatifs et préventifs très souvent à base d’ammoniums quaternaires. Ils sont généralement dilués dans l’eau, le pourcentage de matière active varie d’un produit à l’autre. Ces produits sont parfaitement adaptés à l’entretien courant des surfaces du bâti. Pulvérisés sur une surface poreuse, l’effet rémanent sera optimal. Ils ne doivent pas être rincés, ce qui évite la pollution chimique du chemin de l’eau.
LICEF a fait le choix d’une gamme répondant à la plupart des cas rencontrés mais surtout une gamme qui permet de lutter contre la totalité des cryptogames y compris les algues rouges. Nos produits ne contiennent ni hypochlorite de soude, ni perturbateurs endocriniens.
NOTRE GAMME PRÉVUE À CET EFFET
Les différents cryptogames rencontrés et pour lesquels les traitements sont prévus :


• Les algues vertes : forment des drapés ou de larges traînées d’un vert franc. En extérieur, l’orientation nord est souvent privilégiée pour ces colonisations. Bien souvent, elles disparaissent dès les premiers rayons de soleil.
• Les algues noires : forment des plages vertes foncées à noires sur des supports plutôt orientés à l’ouest. En intérieur, elles donnent des dépôts noirâtres, visqueux. Elles sont généralement très résistantes.
• Les algues rouges : sont des chlorophycées de la famille des Trentepolhia, qui possèdent des pigments caroténoïdes. Elles se manifestent sous forme de petites ponctuations rouges orangées, regroupées en larges plages, et colonisent souvent des substrats exposés aux vents pluvieux (Ouest et Nord). Leurs pigments entraînent des colorations de la surface du matériau envahi.
• Les lichens : sont des végétaux chlorophylliens qui colonisent les surfaces minérales, elles forment des taches ou croûtes de couleurs variées. Le lichen est formé de l’association d’un champignon microscopique et d’une algue. L’implantation des lichens est liée aux facteurs écologiques, eau, température, vent, ensoleillement mais aussi pollution environnante.
• Les mousses : font partie de l’embranchement des Muscinées. Ce sont des organismes végétaux en forme de petits coussinets généralement verts et serrés entre eux, qui sont constitués de tiges garnies de feuilles, pourvues de chlorophylle, mais sans racines, ni vaisseaux. Très résistantes, elles peuvent très bien vivre sous une forme desséchée pendant longtemps, avant de renaître, à la faveur d’une petite pluie.